Le Dirt Rally de 2015 était un jeu conçu pour les passionnés du hors-piste. Avec sa courbe d’apprentissage abrupte, ses difficultés intransigeantes et son adhésion à l’authenticité nerveuse, c’était une bête tout à fait différente que les titres plus histrioniques de la série Dirt.
Avec ce Dirt 4, Codemasters veut élargir sa base de joueurs
Plutôt que de revenir au courant dominant, ce Dirt 4 de Codemasters ressemble à une continuation naturelle des derniers Dirt Rally. Mais avec une différence clé : il y a eu un effort concerté cette fois-ci pour faire appel à la fois aux anciens combattants et aux nouveaux arrivants, en comblant l’écart entre l’impénétrable et l’accessible.
On retrouve toute de suite le lien que veut faire Codemasters au début du jeu, car on vous présente deux modèles de conduite distincts à choisir : Gamer et Simulation. Ce n’est pas seulement une simple réorganisation de l’assistance et des options de difficulté, mais deux manières différentes de faire passer votre véhicule choisi d’un camp à un autre.
De la simulation à différentes échelles
Le mode Gamer rend les choses beaucoup plus douces, réduisant la distance d’arrêt de votre voiture et rendant beaucoup plus difficile de reprendre le contrôle de la voiture, même avec une utilisation imprudente du frein à main. L’effet de certains types de conditions météorologiques et de surfaces est également moins prononcé.
En mode Simulation, Dirt 4 se transforme en un jeu axé sur l’efficacité et l’adaptabilité. Vous devez être patient et précis, savoir quand pousser les limites de sa voiture. En effet, une légère erreur de calcul est susceptible de se terminer par un désastre catastrophique. Il y a un sentiment de peur qui se répand, par exemple, quand vous êtes sur le point d’atteindre le sommet d’une colline et que vous ne savez pas ce qui vous attend de l’autre côté.
C’est ce frisson de vivacité du cœur, de savoir que vous êtes en avance sur l’échec en tout temps, mélangé à la maîtrise de sa mécanique, fait de Dirt 4 un jeu de rallye attrayant à jouer.