NBA Playgrounds tente de combler le vide laissé par des titres comme NBA Jam et NBA Street. Et bien qu’il puisse être un jeu arcade amusant et éclairant, il succombe rapidement à cause d’un rythme de jeu et d’une présentation répétitifs.
NBA Playgrounds, du fun et seulement du fun
NBA Playgrounds n’a qu’un seul mode de jeu, que ce soit en solo ou en multijoueur en ligne : le deux contre deux. Mis à part un mode Exhibition utilisé pour l’entrainement, vous serez, la majeure partie du temps, en compétition dans les tournois à travers le monde sur six terrains différents, y compris à New York et Shanghai. Vous devrez tout d’abord jouer à des matchs de trois minutes avant que votre équipe ne puisse participer à des tournois à cinq minutes, ce qui déverrouillera d’autres terrains des packs de joueurs. Il est important de noter que NBA Playground dispose d’une sélection de 150 joueurs provenant des 30 équipes de la NBA.
La variété du jeu s’arrête aux graphismes. En effet, il n’y a pas grand-chose à faire à part la participation à des tournois. L’offre en ligne est également en proie à ce manque de contenu. Vous n’aurez droit qu’à un seul mode de jeu. Néanmoins, jouer contre une personne réelle peut vous aider à atténuer une partie de la répétition dans le jeu.
De l’arcade à l’état pur
Les terrains de jeux sont rapides et amusants, à court terme. Une grande partie de l’attaque et de la défense du jeu se résume à la synchronisation. Tout cela ajoute un sens du rythme au jeu, vous permettant de savoir quand réaliser un shoot, quand prendre la balle dans les mains de l’adversaire, ainsi que le meilleur moment pour tenter un alle-oop. Néanmoins, un manque de réactivité de l’IA perturbe ce rythme. Les coéquipiers contrôlés par ordinateur ne réagiront pas toujours en fonction de la situation. De plus, malgré le fait que chaque personnage possède ses propres statistiques, on ne ressent pas toujours la différence entre les joueurs pendant les matchs.