Voici un fait terrifiant : Sega a quitté le marché des consoles plus longtemps qu’il ne l’était. Et bien que ce soit la Dreamcast qui ait finalement fait entrer le géant en difficulté, pour une plate-forme qui n’existait que depuis quelques années, elle a certainement laissé un sacré héritage derrière elle.
On pourrait penser qu’une console qui a échoué en 2001 aurait été oubliée depuis longtemps, mais bon nombre des plus grands et des meilleurs jeux de Dreamcast font encore leur marque dans les jeux vidéo aujourd’hui, de Soulcalibur à Shenmue.
Radio jet-set
Je sais que j’ai dit que cette liste n’était pas classée, mais j’ai menti. Jet Set Radio était le meilleur jeu Dreamcast.
Ci-dessous une vidéo en anglais présentant ce jeu :
Je sais qu’il avait ses défauts concernant la difficulté et les limites de temps (dont certains ont été abordés dans le dernier port Xbox), mais les couleurs, la musique, le style… c’est le millénaire distillé, le porte-drapeau parfait pour tout ce qui est beau et bien à propos de la Sega Dreamcast. Si vous ne pouviez jamais posséder qu’un seul jeu pour ce système, ce devrait/serait celui-ci.
Ikaruga
À l’origine un jeu d’arcade, le tout premier port d’attache d’Ikaruga était sur Dreamcast, où il n’est sorti qu’au Japon.
Cela n’a pas empêché les Occidentaux de l’importer en masse, et ce qu’ils ont trouvé était l’un des shmups les plus intelligents et les plus jolis jamais créés. Le mécanisme de changement de couleur au cœur du jeu est une idée si simple, mais même deux décennies plus tard, il est toujours aussi parfait.
Shenmue
Un projet cher et bien-aimé, bien en avance sur son temps, qui a bombardé commercialement en laissant une épave enflammée (et un bel héritage) dans son sillage ? Nous pourrions parler de la Dreamcast elle-même, ou nous pourrions simplement parler de Shenmue.
L’accent qu’il met sur l’histoire et sa manière révolutionnaire (bien que basique) de l’implémenter dans un jeu vidéo lui ont valu une tonne d’éloges à la sortie, mais aussi une tonne d’indifférence de la part d’un marché qui n’était tout simplement pas prêt (ou, disons soyez honnête, je m’en foutais) de ses bizarreries.